dimanche 3 avril 2011

Rose poudré

Ahhh, le printemps, les petites fleurs, la pluie qui sent bon le frais (il y a intérêt à aimer parce qu'à Nantes on est servis), moi qui déserte ce blog...
Je suis désolée, j'ai un peu de mal à alimenter régulièrement ce journal de couture numérique. Pourtant j'ai autant de temps libre qu'avant. J'ai juste envie de prendre plus de temps pour choisir un modèle et le réaliser petit à petit. Avant je faisais plus dans la couture compulsive, quitte à ce que le résultat ne soit pas forcément à la hauteur. Je m'attache maintenant à corriger un maximum de choses pour que le vêtement soit le plus seyant et le plus agréable possible. Le débit de ma production est alors forcément moins important.
(bah, j'aurais pu meubler avec des photos de la nature qui s'éveille, de mes pieds, d'une tasse de thé fumant, mais je ne suis pas certaine que ce soit ce que recherchent les lecteurs et lectrices qui s'aventurent ici)
Je suis contente de pouvoir vous présenter une petite nouveauté. J'ai ressorti mes magazines Burda, ait fait une présélection de modèle que j'ai soumis au jugement de monsieur (il se plaignait que mes choix n'étaient pas toujours judicieux). Un modèle en est ressorti gagnant: le chemisier 119 du numéro d'août 2010.



 

J'ai découpé une taille 40 dans un coton rose poudré qui était suffisamment souple pour des vêtements amples sans effet sac à patates.
Plusieurs détails m'ont poussée à faire des modifications:
- la longueur du chemisier: moi je n'appelle plus ça un chemisier mais une blouse! 15cm à enlever!
- l'encolure, beaucoup beaucoup trop ouverte. J'ai rajouté une bordure en biais
- la largeur, elle aussi beaucoup beaucoup trop importante. J'ai du enlever en tout 8 à 10 cm de tissu.
- les épaules, un peu trop larges.
(j'aurais peut être du prendre un 38 en fait, non?)
Et comme mon tissu était trop fin, je l'ai doublé en partie sur le devant.
Dernier ajout, des passants et une ceinture.
J'espère pouvoir vous présenter la prochaine fois un ouvrage de tricot. J'en suis à faire les pattes de boutonnage.

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